Vitesse

Le canoë-kayak de vitesse n’est qu’une question de vitesse sur l’eau. Puissance, technique, endurance et vitesse pure sont tous les éléments d’une impressionnante discipline olympique. En plus de la plupart des athlètes élites, le canotage de vitesse peut être apprécié par les enfants, comme les jeunes de cinq ans, jusqu’aux pagayeurs maîtres de 80 ans. C’est un sport qui implique tout le corps, incluant les jambes qui poussent et qui tirent pour générer la puissance du coup de pagaie. Les athlètes élites s’entraînent durant des heures chaque semaine sur l’eau, dans un gymnasse et dans une variété d’activités connexes pour parvenir à une condition physique maximale.

Force, Technique, Endurance et Vitesse Pure

 

Équipement

Les canoës et kayaks de course sont très étroits et s’y tenir en équilibre requiert de bonnes habiletés. Les embarcations utilisées en compétition doivent rencontrer les standards internationaux quant à la longueur et au poids minimum. Il y a une, deux ou quatre personnes par kayak et canoë. Les distances de course principales sont 200, 500 et 1000 mètres. Le 200 mètres est une épreuve de pure vitesse qui attire les pagayeurs possédant la plus grande vitesse pure. L’endurance est un facteur plus important dans les épreuves de 1000 et 500 mètres. Les athlètes se spécialisent généralement dans une épreuve un peuplus tard dans leur carrière.

Les kayakistes utilisent une pagaie à double pales et sont assis dans l’embarcation. Cette dernière possède un gouvernail pour la diriger et un support à pied pour contrôler la direction avec ces derniers. Quelques compétiteurs utilisent un siège rotatif et plusieurs d’entre eux se servent d’une jupette pour éviter les éclaboussures qui entrent dans l’embarcation, tout particulièrement lorsqu’il y a présence de vent et de vagues.

Les canoéistes maintiennent l’équilibre sur un genou et pagaient sur un seul côté de l’embarcatioin. Ils dirigent l’embarcation seulement avec la pagaie et utilisent le coup de pagaie en “J” pour mener l’embarcation en ligne droite. Dans les embarcations à équipage, le pagayeur arrière du canoë dirige l’embarcation mais pour le kayak, c’est le pagayeur avant qui contrôle le gouvernail. Le coup de pagaie détermine aussi le taux et la synchronisation est la clé de la performance d’une embarcation à équipage. Les canoéistes se spécialisent sur le côté droit ou gauche et sont jumelés selon des pagayeurs de côtés opposés dans les embarcations à équipage.

Compétition

Neuf embarcations s’alignent au départ, espacées sur la largeur du parcours dans des couloirs de 9 mètres de large. Un système avec bloc de départ est souvent utilisé pour retenir l’avant de chaque embarcation et il s’enfonce dans l’eau avec le signal de départ. À la ligne d’arrivée, les compétiteurs donnent un dernier effort en poussant leur corps vers l’arrière dans un ultime effort pour pousser le nez de l’embarcation vers l’avant  pour remporter la compétition. Les pagayeurs doivent traverser la ligne d’arrivée en ayant le corps à l’intérieur de l’embarcation. Des systèmes de chronométrage digitaux sont utilisés pour mesurer le temps des compétiteurs avec une précision au millième de seconde.

Un format typique de compétition débute avec les éliminatoires dans lesquelles les embarcations les plus rapides avancent dans les demi-finaleset les finales. Quelquefois, les plus rapides se retrouvent directement en finale. Le qualifié le plus rapide sera installé dans le couloir du milieu et les deuxièmes plus rapides de chaque côté, et ce, de la même façon jusqu’aux couloirs 1 et 9. Les compétiteurs doivent demeurer au milieu de leur couloir de 9 mètres pour prévenir tout avantage résultant du surf sur la vague provenant de l’embarcation en tête.

Il existe aussi des courses comme le 5 000 mètres avec un départ en groupe. Les couloirs conventionnels sont retirés et les pagayeurs font des boucles autour du parcours. Ils manoeuvrent pour la position au tournant des boucles et établissent des stratégies et font du surf sur la vague des compétiteurs pour conserver leur énergie en vue dudernier droit, dans un ultime test d’endurance sur l’eau.

Relié à la course de vitesse

Paracanoë

Canoë de guerre

 

Épreuves

*épreuves olympiques

* Hommes K1 1000m

* Hommes K1 200m

Hommes K1 500m

* Hommes K2 1000m

* Hommes K2 200m

Hommes K2 500m

* Hommes K4 1000m

Hommes K1 5000m

* Femmes K1 500m

* Femmes K1 200m

Femmes K1 1000m

* Femmes K2 500m

Femmes K2 200m

* Femmes K4 500m

Femmes K1 5000m

*Hommes C1 1000m

*Hommes C1 200m

Hommes C1 500m

*HommesC2 1000m

Hommes C2 500m

Hommes C2 200m

Hommes C4 1000m

Hommes C1 5000m

Femmes C1 200m

Femmes C2 500m

 

Nomenclature de la course de vitesse

Pale/tige – sur une pagaie, la pale est la partie basse et large qui entre dans l’eau et, la tige est la partie qui s’y rattache. Une pagaie de kayak possède 2 pales tandis que celle du canoë a une seule pale et une poignée en T à l’autre bout.

Bloc de départ – avec un système de départ, le pagayeur place le nez de l’embarcation dans le block de départ qui s’abaisse sous la surface de l’eau en même temps que le signal de départ est donné. Placer le nez de l’embarcation sur la ligne de départ s’appelle aussi, “arrêt de l’embarcation”.

Proue – Le nez ou l’avant de l’embarcation.

Lancée/sortie – la lancée est la première partie du coup de pagaie où le pagayeur “attaque” l’eau avec sa pagaie. La sortie est la fin du coup de pagaie où le pagayeur retire sa pagaie de l’eau. 

C1– un canoë pagayé par une personne, le C2 par 2 personnes et le C4 par quatre personnes.

Habitacle – la partie ouverte du kayak où le pagayeur s’assoit.

Plat-bord – contour surélevé d’un canoë situé à l’avant de l’ouverture de l’embarcation où le canoéiste s’agenouille.

K1 – kayak à une personne, K2 à deux personnes et K4 à 4 personnes. 

Vent de face/vent d’arrière – le vent de face ralentit le pagayeur tandis que celui d’arrière augmente sa vitesse. Les vents de côté sont difficiles pour le pagayeur ainsi que ceux qui sont à angle: ce peut être un avantage ou un désavantage autantpour les pagayeurs de gauche ou de droite. 

Plateforme – le genou du canoéiste repose sur un bloc de mousse qui a l’empreinte de l’athlète. Il appuie son pied arrière sur une pièce qui est reliée à la plateforme. 

Acide lactique – quelque chose dont chaque athlète de haute performance est familier. Quand les athlètes poussent à leurs limites, leurs muscles n’ont pas assez d’oxygène, ce qui produit l’acide lactique. L’athlète ressent comme une brûlure. Les athlètes apprennent à gérer cette situation et ceux qui le peuvent le mieux sont ceux qui sont capables de tenir jusqu’à la victoire.  

Une minute avant le départ – une commande du juge de départ pour appeler les compétiteurs à la ligne de départ. Des commandes préliminaires de 5 et 3 minutes sont aussi données. Une fois que tous les compétiteurs sont alignés, le juge de départ commande “ready, set” suivi d’un bruit sonore puissant qui signifie “go.” 

Pagayeur ou canoéistes/kayakiste – ce sont tous des mots acceptables pour décrire quelqu’un qui pratique le sport. Canoéiste est spécifique à celui qui pratique le canoë et kayakiste est utilisé pour le kayak. L’aviron est un sport différent où les athlètes font face à l’arrière de l’embarcation et utilisent une rame au lieu d’une pagaie. Ne pas utiliser les mots de l’aviron lorsqu’on parle de canoë-kayak. 

Torsion de la pagaie – Les deux pales d’une pagaie de kayak ne sont pas au même angle; ainsi le kayakiste doit tourner la pagaie à chaque coup de pagaie. Un pagayeur avec une torsion de gauche tient sa main gauche ferme et permet à celle de droite de glisser sur la tige. Une poignée spéciale est généralement utilisée pour la main fixe tandis que du ruban adhésif est utilisé pour marquer les positions de la main sur la pagaie.

Gouvernail – une petite lame sous l’arrière du kayak est utilisée pour donner la direction. Le pagayeur avant du kayak fait bouger la tige du gouvernail avec ses pieds pour déterminer cette direction. Les canoës ne possèdent pas de gouvernail et la direction se fait avec la pagaie.

Jupette –fait d’un produit résistant à l’eau ou d’un autre matériel. Dans le kayak de vitesse, la jupette est assez lâche pour que le pagayeur puisse l’enlever s’il chavire.

Poussée – lancer votre poids lors du dernier coup de pagaie pour pousser fortement le nez de votre embarcation un peu plus vitevers la ligne d’arrivée pour devancer vos compétiteurs. Une poussée victorieuse amène un annonceur exubérant à dire: “il l’a tout juste devancé à la ligne”. Une poussée non réussie peut amener un compétiteur à chavirer avant d’atteindre la ligne d’arrivée, ce qui peut résulter en une disqualification si aucune partie du corps du pagayeur ne touche l’embarcation lorsqu’elle traverse cette ligne.

Taux du coup de pagaie – le nombre de coups de pagaie que le pagayeur fait durant une minute. Les entraîneurs utilisent un chronomètre spécial pour le mesurer et les “sprinters” peuvent atteindre 180 coups de pagaie à la minute, représentant 3 coups de pagaie à la seconde, ce qui apparaît réellement rapide pour le spectateur!