Le canoë-polo est un sport palpitant où les équipes se positionnent, se passent et bloquent le ballon pour tenter de marquer dans le filet adverse. Des filets sont suspendus à deux mètres de hauteur aux extrémités du terrain. Les matchs de canoë-polo peuvent se dérouler dans une section délimitée par des cordes d’un lac, d’un étang ou d’une piscine.
Le polo est le seul sport où l’on observe souvent des contacts intentionnels. Bien que ce sport soit un peu agressif, des règles claires et un esprit sportif entre les joueurs permettent de maîtriser le jeu. La partie commence par un joueur de chaque équipe qui charge le ballon, que l’arbitre lance en jeu. Les joueurs ne peuvent pas pagayer avec le ballon ; ils doivent donc le déplacer sur le terrain en se passant les uns les autres. Une pagaie peut servir à bloquer un tir ou à faire une passe, mais pas à envoyer le ballon dans une autre direction. Stratégie, travail d’équipe et habileté nautique sont essentiels pour se positionner et tirer au but et empêcher les adversaires de marquer dans votre filet. Ce sport gagne rapidement en popularité à l’échelle internationale. En plus des compétitions organisées, le canoë-polo est une excellente façon de s’amuser ou même d’entraîner ses compétences en bateau pour d’autres disciplines.
Le jeu se joue en kayak, d’une longueur maximale de trois mètres, équipé de pare-chocs à l’avant et à l’arrière. Une jupette maintient le joueur à bord en cas de roulis. Casques, masques et gilets de sauvetage constituent un équipement de sécurité important.
Le jeu se joue en kayak à cinq contre cinq. Le temps réglementaire comprend deux mi-temps de 10 minutes et, en cas d’égalité, deux prolongations sont généralement prévues.
Pare-chocs : rembourrage à l’avant et à l’arrière d’un bateau de polo pour absorber l’impact d’une collision.
Canoë ou kayak-polo ? On se demande souvent pourquoi ce sport est appelé canoë-polo alors qu’il se pratique exclusivement en kayak. La Fédération internationale de canoë utilise le terme « canoë » pour désigner l’ensemble du canoë-kayak, et les disciplines sont nommées sprint, slalom, marathon, etc. Le canoë-polo et le kayak-polo sont tous deux des termes acceptables pour désigner ce sport.
Dribble – différent du basketball, mais similaire dans le sens où le joueur ne peut pas porter le ballon et le dribble en le lançant continuellement devant lui et en pagayant vers lui. Passer le ballon à un coéquipier est une façon plus courante de le déplacer.
Carton vert, jaune ou rouge – en cas de pénalité contre un joueur, l’arbitre montre un carton de couleur et le désigne du doigt. Le carton vert est un avertissement, le carton jaune une pénalité de 2 minutes et le carton rouge entraîne la sortie du joueur pour le reste du match.
Rouler avec les mains – faire rouler le kayak sans utiliser la pagaie. Les rouler avec les mains sont utilisés si le joueur lâche la pagaie ou parfois pour tenter de récupérer le ballon.
Plaquage avec les mains – mouvement visant à pousser le joueur porteur du ballon. Cela peut entraîner sa chute dans l’eau. Les plaquages avec les mains ne sont autorisés que contre un joueur en possession du ballon.
Bousculade – Joueur offensif manœuvrant son kayak contre celui d’un adversaire pour prendre l’avantage près de la zone de but. Bousculer est illégal dans certaines circonstances, par exemple lorsque le joueur est immobile ou derrière la ligne de but.
Arbitre – Officiel qui arrête le match. Signaux manuels et sifflet utilisés.
Rouleaux – Technique consistant à redresser le bateau renversé tout en restant à bord à l’aide de la pagaie et du bas du corps.
Jupe de protection – Fabriquée en tissu imperméable ou autre matériau. En slalom, la jupe ne se détache pas lorsqu’un pagayeur se renverse, sauf si ce dernier tire intentionnellement sur la jupe.
Remise en jeu – Remise en jeu de la balle après qu’elle soit sortie des limites du terrain.