Slalom

Adrénaline | Force | Stratégie

Le bruit des rapides qui déferlent peut suffire à accélérer votre rythme cardiaque. Ajoutez à cela quelques slalomeurs déterminés à atteindre la ligne d’arrivée le plus rapidement possible et vous obtenez une compétition acharnée. Les slalomeurs dévalent des pentes abruptes, pivotent dans les virages et affrontent d’énormes courants pour terminer le parcours le plus rapidement possible. Un parcours standard compte une vingtaine de portes au total, dont des portes vertes en aval et six portes rouges en amont. Le pagayeur doit élaborer une stratégie pour trouver les lignes les plus rapides et utiliser divers coups et manœuvres pour virer rapidement. Le slalom exige une condition physique, une agilité et une technique exceptionnelles. Le bateau, le corps et la tête des athlètes doivent franchir chaque porte afin qu’ils puissent se baisser et s’étirer pour enchaîner les virages serrés et gagner un maximum de temps.

SÉLECTION DE L’ÉQUIPE

POLITIQUE DU PROGRAMME D’AIDE AUX ATHLÈTES

CLASSEMENT NATIONAL

Classement national inter-catégories 2024 (PDF) (publié le 29 août 2024)
Classement national inter-catégories 2024 (document Excel) (publié le 29 août 2024)
Classement national inter-catégories 2023 (publié le 1er novembre 2023)
Classement inter-catégories des sélections par équipes 2022 (courses 1 à 4) (publié le 28 septembre 2022)
Classement national inter-catégories de slalom 2019 (courses 1 à 6) (publié le 30 août 2019)

Équipement

Trois types d’embarcations sont utilisées dans les épreuves de slalom :  le kayak monoplace (K1), le canoë monoplace (C1) et le canoë biplace (C2). Les embarcations de slalom n’ont pas de gouvernail; elles sont dirigées avec la pagaie et par le transfert de poids de l’athlète pour faire virer l’embarcation et fendre l’eau. Les kayakistes utilisent une pagaie à double pale et les canoteurs une pagaie à une  pale. En slalom, tous les pagayeurs sont assis dans l’embarcation équipée d’une jupette étanche. Les kayakistes sont assis dans le bateau tandis que les canoéistes sont à genoux. Les casques et les gilets de sauvetage sont des équipements de sécurité importants.

Compétition

Dans la ronde de qualification, les athlètes font deux descentes et le meilleur temps est utilisé. Les résultats des demi-finales et des finales sont obtenus à la suite d’une seule descente. Toucher une porte avec l’embarcation ou le corps constitue  une pénalité de deux secondes tandis qu’une porte manquée entraîne une pénalité de cinquante secondes. Toute la tête de l’athlète doit traverser la porte pour que le mouvement soit accepté.

Épreuves

* Indique une épreuve olympique 

* K1 hommes
* K1 femmes
* C1 hommes
*C1  femmes
C2 hommes
Kayak Cross femmes
Kayak Cross hommes

Termes propres au slalom

50 –  cinquante secondes de pénalité pour avoir manqué une porte.

Rapide et sans faute – L’expression d’une bonne course : aucune touche ou pénalité et avec un temps rapide.

Portes en aval / en amont – Les portes vers l’aval sont vertes et le pagayeur les traverse dans le sens du courant de la rivière. Les portes vers l’amont sont  rouges et le pagayeur doit les traverser à contre-courant. Les portes sont numérotées pour que l’athlète les traverse dans l’ordre. Une barre oblique rouge sur un côté du numéro indique de ne pas entrer dans cette direction.

« eddy » – un bassin d’eau calme où un pagayeur peut se reposer. C’est généralement sur le côté de la rivière ou à l’abri d’un rocher ou d’une structure solide en amont. L’expression « eddy out » signifie quitter le courant pour se reposer.

« Prise de carre » – Les athlètes de slalom utilisent la partie inférieure de leur corps pour faire pivoter leur embarcation. Les côtés de l’embarcation aident à la diriger dans le courant de la même façon que  les carres des skis et des planches à neige le font.

Éclaireur – En compétition slalom, les athlètes n’ont pas la chance de tester le parcours une fois qu’il a été défini. Des embarcations éclaireur font une descente de démonstration afin que les athlètes puissent observer et élaborer des stratégies avec leurs entraîneurs.

PAI – Puissance, angle, inclinaison. La technique pour traverser la ligne « eddy » nécessite de puissants coups de pagaie, orientant l’embarcation vers l’amont  et l’inclinant pour présenter le côté supérieur face au courant.

Poussée – Un mouvement où un athlète utilise sa pagaie pour pousser un rocher ou la berge du parcours. Une poussée de dégagement peut être une stratégie planifiée en vue de faire pivoter l’embarcation rapidement ou une tactique à la volée si un athlète est trop près de la rive.

Esquimautage – L’habileté à ramener,  avec sa pagaie et les mouvements du bas du corps, l’embarcation à l’endroit, après un chavirement, et ce, sans la quitter.

Jupette –  Un tissu résistant à l’eau ou un autre matériau. En embarcation de slalom, la jupette ne se détache pas quand un pagayeur chavire, à moins que le pagayeur ne le fasse intentionnellement.

Pivoter vs garder la direction – Selon l’endroit où le pagayeur doit se rendre en sortant d’une porte, il peut faire pivoter son embarcation et  passer  la porte à reculons pour être en meilleure position vers l’amont. Dans la plupart des cas, le pivotement est considéré comme un mouvement plus conservateur pour éviter le risque d’être poussé trop loin en aval. L’autre approche consiste à «garder la direction» de telle sorte qu’un athlète peut conserver plus de vitesse en pagayant vers l’avant, mais il y a  risque de dépassement de la prochaine porte compte tenu de la vitesse du courant.

Touche – Lorsque le pagayeur touche une porte avec son corps, la pale de sa pagaie ou son embarcation; il en résulte une pénalité de deux secondes. Une seule pénalité est donnée par porte, même si le pagayeur touche la porte plusieurs fois.

Sortie mouillée – Quand un pagayeur est incapable d’esquimauter, l’autre option consiste à enlever la jupette et à sortir de l’embarcation.